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 Never, never, never let you go. [Blaise]

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Never, never, never let you go. [Blaise] Vide
MessageSujet: Never, never, never let you go. [Blaise]   Never, never, never let you go. [Blaise] EmptyVen 4 Mar - 17:55

And then I get a little bit lonely and you're never coming 'round.
Il pleut.
C
'est pas bien la pluie, t'aimes pas la pluie. Ça te met de mauvaise humeur. Enfin, pas vraiment. Ça te rend triste, surtout, un peu mélancolique aussi. T'aimes pas le printemps quand il pleut, tu voudrais être la semaine prochaine pour que vous soyez en été et qu'il fasse beau. Parce qu'en plus, quand il pleut, ben tu sais pas quoi faire. Sortir embêter les gens, hors de question : tu refuses d'être mouillée. Alors tu te réfugies chez quelqu'un, et aujourd'hui, l'heureux élu ayant la chance de profiter de ta magnifique(ment chiante) présence fut ce cher et bel Alice. Et éventuellement les clients de son auberge et les quelques esclaves malchanceux qui en plus te croisent pendant qu'ils travaillent. C'est marrant d'embêter les gens, ça t'occupe, ça te fait oublier qu'il pleut dehors, même si tu serais peut-être pas en intérieur si il ne pleuvait pas. Mais les moindres coups d'oeil vers l'extérieur te plombent le moral à nouveau. C'est triste, la pluie. C'est triste, un ciel gris. Vivement le retour du soleil. Et en l'attendant, t'embêtes les gens.

Mais il y a un truc que tu trouves bizarre. Tu devrais pas, mais tu te demandes où est Blaise. T'es allée voir dans leur maison, à Alice et lui et Lynn, tout à l'heure, vu que tu sais pas à quelle heure ouvre l'auberge aux non-hébergés. Mais il y était pas. Et il est pas à l'auberge non plus. T'as pas envie d'embêter Alice en lui posant la question, en plus y'a plein de gens aujourd'hui, la faute à la pluie sûrement, alors tu vas essayer de le laisser travailler tranquillement. Enfin, travailler... Bon mais peut-être que tu iras l'embêter, de temps en temps, plus tard, pour lui faire un câlin ou lui demander des caresses, des trucs dans ce genre. Mais pas pour lui poser de questions, et encore moins pour lui demander ça. Et puis après tout, peut-être que Blaise est juste au bar de Dolce et qu'il rentre pas à l'auberge parce qu'il a rien pour se protéger de la pluie, ou parce qu'il a la flemme, ou parce qu'il discute avec Dolce ou Etan ou onsaitpasqui. Ou alors dans le lit d'une fille à qui il aurait parlé juste assez pour la charmer et aller au point de non-retour. … Mais cette pensée là, elle te fait grimacer. Non, pas parce que t'es jalouse – quoi que c'est quand même un peu le cas –, mais parce que ça te rappelle le fois où c'était avec toi, qu'il voulait coucher. Ah, bien sûr, tu l'as repoussé, et depuis vous êtes plus distants l'un envers l'autre. Enfin, c'est surtout que tu le colles moins souvent en sautant sur son dos et en criant « Blaiiiiiiise ! ♥ » comme tu le faisais souvent avant, même, maintenant tu évites au maximum de le faire, à part lorsqu'il est avec une fille, histoire d'essayer de faire foirer sa drague. T'es plus jalouse que ce que tu ne voudrais et devrais être finalement, et t'aurais largement préféré être dégoutée au point de ne plus l'aimer. Normalement c'est ce que ça aurait du faire, mais ça ne s'est pas passé comme ça. Étrange hein. Et lui qui te repousse et ne juge pas nécessaire de venir te voir. Triste, autant que la pluie. … Non. Plus que la pluie, en fait.


Oh, il pleut plus.
C
'est bien, mais avoir pensé à Blaise fait que t'es toujours triste malgré la fin de la pluie. C'est embêtant. Faut que tu te changes les idées. Y'a des rayons de soleil qui percent les nuages, t'as vu ? Alors, il devrait bientôt revenir, non ? Tu pourrais l'attendre dans le parc. En sautant par dessus les flaques, en brandissant ton ombrelle au dessus de ta tête lorsque tu passerais sous un arbre, et en en profitant pour lui lancer un regard de défi du genre « Tu pensais pouvoir m'avoir hein ? èwé ». Ça te fait sourire vaguement. Pourquoi pas, après tout. Les clients et les employés commençaient à te lasser, et puis en plus l'auberge se vide petit à petit avec la fin de la pluie. Tu vas suivre le mouvement et sortir aussi, hein.

Il fait bon dehors, en plus. Quoi qu'un peu frais, mais tu t'en moques, et puis c'est pas comme si il faisait froid comme la semaine dernière. En fait c'est surtout le vent qui t'embête, à jouer avec tes cheveux et ton ombrelle. Mais bon, tu râles un peu mais tu relativises en te disant que le vent, avec un peu de chance, devrait chasser les nuages.

Y'a pas encore beaucoup de gens dans le parc, les nobles et les bourgeois ne doivent pas avoir envie de salir leurs vêtements en marchant dans la boue qui a envahit la plupart des chemins de terre traversant les carrés d'herbes aussi boueux qu'eux, ou en se reposant sur les bancs humides. Les outsiders et roturiers doivent être pour la plupart trop occupés à tenter de survivre de quelque manière que ce soit pour avoir l'idée de se balader dans le parc, et les autres doivent considérer que ça ne sert à rien. Et les serviteurs, en général, ils ont rarement le droit de sortir se reposer. Enfin, tu supposes, t'en sais pas grand chose toi finalement, t'es pas totalement une servante de la Reine. N'empêche que t'aimerais bien croiser quelqu'un, ça fait un moment que tu marches dans le parc sans voir qui que ce soit. Mais c'est pas en regardant par terre pour éviter les flaques que tu verras quelqu'un.

… Et c'est pas parce que t'as envie de compagnie qu'il fallait que tu l'aperçoives lui.

Tu grimaces légèrement. Et t'hésites. Aller le voir ou ne pas aller le voir ? Il est sur un des rares bancs à l'abri, alors tu pourrais lâcher ton ombrelle-parapluie. Tu pourrais aussi t'assoir à côté de lui. Mais d'un autre côté, t'as pas envie de le voir, ton humeur ne te permets pas de t'imaginer assise à côté lui. Mais tu peux pas prédire l'avenir, peut-être que si il t'autorise à rester avec lui tu te sentiras mieux. Et puis, tu peux pas non plus passer ta vie à l'éviter, de toute façon t'y arriverais pas. Alors tu t'approches. Tu te sens un peu triste, un peu mélancolique, un peu comme au début de la pluie. Mais en moins fort.

Dis Blaise, pourquoi tu ne m'aimes pas ?

    « Blaise ? Qu'est-ce que tu fais ici ? »

Tu le regardes. Ton visage n'affiche rien de particulier, ou peut-être un peu de surprise, peut-être un tout petit peu de tristesse, mais rien de plus, rien de bien marqué et remarqué. Et tu réfléchis. Si ça se trouve, il attend quelqu'un. A cette idée, t'as envie de reculer. T'as même un mouvement de recul, mais tu finis pas ton geste. Tu te contentes de le regarder.

Je t'aime moi pourtant, tu le sais non ?

    « Je te dérange ? Tu attends quelqu'un ? Je peux partir, si tu veux. »

Et tu baisses la tête. Tu te sentirais presque à la limite de partir sans attendre sa réponse. Mais non. La pluie est partie, alors tu redeviendras le chat entêté que tu es habituellement. Et tu ne partiras pas avant qu'il ne te force à le faire. Et il ne partira pas tant qu'il ne te forcera pas à le laisser partir.


Dernière édition par Chester le Mar 8 Mar - 18:24, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Never, never, never let you go. [Blaise]   Never, never, never let you go. [Blaise] EmptyDim 6 Mar - 5:25

Hold me, hold me, my baby. Hold me hard as you can.

    J'ai pas envie de la voir nue, j'ai pas envie de le voir nu. Et j'aime cette fille aux cheveux longs et ce garçon qui pourrait dire non.


Il lui avait dit que même si c'était vrai, que même si toutes ses choses qui étaient impensables venant d'elle, qu'il s'en foutrait, qu'il oublierait tout si elle lui disait que c'était vrai, si elle lui répondait juste une seule chose. Par la suite, il avait dû se sentir bien con quand, dans une position pitoyable, genoux par terre pendant qu'il tenait la main de sa belle, ce qu'il devait considérer être sa petite amie ne lui avait lâché qu'un désolée pittoresque.
Ç'aurait dû être lui, le méchant dans cette histoire, car c'était toujours lui. C'était Blaise, le gars qui devait avoir fait passer toutes les filles de sa ville dans son lit, et c'était lui qu'on pointe du doigt dès qu'une personne de sexe féminin pleurait. Et cela ne changera sûrement pas, du moins, pour le moment.
Le ciel s'assombrissait, il commençait à faire un peu plus froid, un froid un peu mordant. Son esprit lui hurlait de fuir, de fuir la vague de clients qui arrivera après son départ et de penser à autre chose que sa vie d'antan. Mais ça n'était pas une idée facile, oublier ses souvenirs, les moments passés dans un endroit totalement normal, qui vous paraît sain d'esprit, pas comme dans cette endroit où des gens ont un rire digne d'un clown psychopathe, non. Lentement, il ramassa un pull et le mit en tentant d'enfiler son jeans — car pas tout le monde s'appelle Lynn et est capable de supporter deux hommes en sous vêtements toute la journée. Ses yeux cherchèrent un moment ceux qui faisaient partie de son quotidien, pas là, sûrement au trou à rat où Alice jettera sûrement un regard noir à chaque homme s'approchant de sa protégée, comme toujours. Pendant un moment, il regardait son porte feuille où un amas de billet et photos s'entassaient. Parfois, il se posait une question, cette question du « Comment vont mes parents ? Et comment elle va ? » , mais il finissait par s'en foutre et redevenir le connard que tout le monde connaît bien. Une fois dehors, l'Anglais voit bel et bien un petit attroupement qui rentre dans le trou à rat ce qui lui donne une excuse pour presser le pas pour rejoindre le bar, bar qui lui aussi est devenu bondé. Il soupira, soupir pensant et remplit de tout ce qu'il pensait.

Ses pensées se perdaient à nouveau dans souvenirs, dans ses bons vieux moments qui avaient été si doux et, maintenant, sont si blessants à tel point qu'il en avait l'envie de pleurer. Avant, tout ce qui semblait simple lui paraît compliqué comme un de ces problèmes de mathématique sur lequel on bute telle une abeille contre une vitre, détermination à acclamer ou simple stupidité ? A ce moment même, il aurait franchement préféré embêter Lynn ou simplement faire semblant de draguer Etan plutôt que d'arriver seul, comme un con au Jardin. Et putain, ça lui rappelait encore plus de souvenirs que dans les rues, comme si elle lui tenait la main et lui disait d'arrêter de râler car un parc c'était splendide. Comme si quelque chose clochait dans sa petite vie et qu'on devait absolument lui faire visionner la moitié de sa vie en y incluant chaque moments pénibles, comme si il fallait lui faire ressentir à nouveau la douleur de ces abandons à vous en déchirer le cœur.
Et la pluie commença, elle déferlait et ses gouttes s'abattaient contre sa haute silhouette, il se foutait bien de cela, mais pas assez pour ne pas s'effondrer sur un banc à l'abri des larmes que laissaient couler les nuages.
Après un bon moment, elle s'arrêta et il attendit. Attendit quoi ? Dieu seul le sait. En attendant, il s'alluma une cigarette et tant pis si son haleine ne laissera que la senteur de la nicotine. C'était faible, de fumer. Ça montrait que quelque part, on était aussi faible que con et, sur ces pensées, il ferma les yeux et enfouit ses mains dans le tissu de ses poches. Il se demanda si quelqu'un viendrait le chercher, si quelqu'un fera attention au pauvre crétin qui est sorti en pull noir malgré la pluie.

    Blaise ? Qu'est-ce que tu fais ici ? ah, le brun ne l'avait même pas remarquée, plutôt con, étant donné qu'il l'évitais pour qu'elle ne souffre pas.
    Je fais la vaiselle, cela ne se voit-il pas ? répondit-il en laissant tomber sa cigarette dans une flaque pour qu'elle s'éteigne.


Il la fixa, en arquant un sourcil, quand il avait souhaité quelqu'un, il n'avait pas souhaité ce foutu chaton. C'était con, il pensait l'avoir à jamais dégoûtée de lui, tant pis, quitte à recommencer, ça ne le dérangeait pas plus que ça. Ses paupières se plissèrent un peu en voyant son mouvement de recul et son regard finit par fuir le sien, finalement.

    Je te dérange ? Tu attends quelqu'un ? Je peux partir, si tu veux.
    Pas spécialement. dit-il en haussant les épaules tout en se levant puis marcher lentement vers sa direction.


Chester baisse la tête tandis que Blaise la relevait pour la scruter. Une ombrelle était avec elle, d'une de ses robes de nobles aux couleurs de la Reine vêtue était elle et ça lui donnait la nausée, des hauts-le-cœur. Quel fétichisme étrange. Le brun était là, en face d'elle qui faisait si petite comparé à lui. Il se baissa un peu et un sourire en coin s'étira sur ses lèvres, ce genre de sourire mauvais. Sa paume se posa contre le visage du petit chaton et ses doigts glissèrent pour relever son menton est faire que celle-ci le fixe bien droit dans les yeux. Pour qu'elle voit de quel connard elle s'était éprise.

    Et toi, que fais-tu ici ?


Ses mots prononcés normalement, avec un sourire bien hypocrite qui passait pour un réel. Désormais, sa main droite tenait sa nuque délicatement, car c'était fragile tout comme la jeune adulte aux cheveux blancs. Son dos se courba pour que sa bouche arrive à la hauteur de son oreille alors que son parfum doux et enivrant atteignait ses narines.

    Tu pensais à moi et ça t'as conduit à l'objet de tes pensées. Tu es jalouse, non ? Jalouse de toutes ses filles à qui je fais la cour, toutes bien maquillées et vêtue de façon à être attirante. Ça m'a fait de la peine, tu sais, que tu repousses mes avances. Ç'a planté un pieu dans mon cœur meurtrit.


Avec cette voix langoureuse qui avait déclaré deux immondes mensonges à la fin, avec cette voix qui faisait tout paraître vrai, ça lui donnait une allure de démon. Gentiment, sa main gauche agrippa la taille de la petite imprudente pour la presser sans réels sentiment contre lui en relevant sa colonne vertébrale et en caressant sa joue de son pouce qui, auparavant, tenait sa nuque.
Tu m'excuseras, si je suis un connard et tu seras mon petit chaperon rouge. Mon mignon chaperon rouge que je pourrai manger car je suis le Grand méchant loup.


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Never, never, never let you go. [Blaise] Vide
MessageSujet: Re: Never, never, never let you go. [Blaise]   Never, never, never let you go. [Blaise] EmptyMar 8 Mar - 22:20

And then I get a little bit terrified and then I see the look in your eyes.
Il s'approche. Et toi, tu grimaces légèrement. Tu ne relèves pas la tête vers lui, non. Mais l'envie de terminer ton mouvement, celui de faire un pas en arrière, se fait plus forte. Mais tu sais pas, tu hésites. Partir, ou ne pas partir ? D'un côté, tu en as envie, de l'autre, t'aimerais bien rester si tu ne le dérange pas. Et lui, il ne t'aide pas à te décider. « Je fais la vaisselle, cela ne se voit-il pas ? », « Pas spécialement. ». En deux phrases, il a tantôt augmenté ton envie de partir, tantôt augmenté celle de rester. Un peu comme si il contribuait à ton débat intérieur en donnant deux arguments de poids quasi identique à chacune de tes idées. Parce que tu ne le déranges pas vraiment, certes, mais t'as l'impression que ses sarcasmes te repoussent. Comme des « Dégages », des « Casses-toi », des « Hors de ma vue » non dit, non exprimés, mais bien présents. Ou peut-être est-ce juste tes tendances paranoïaques, ou appelle les comme tu veux. Ces tendances qui te donnent l'impression qu'il ne s'est jamais comporté avec toi comme avec les filles qu'il drague, qui font que t'as pas l'impression d'avoir la moindre chance. Peut-être que cette impression est vraie, depuis que tu as refusé de coucher avec lui. Peut-être que tu avais une petite chance et que tu l'as gâchée.

Il te relève la tête. Et toi, par réflexe, tu plonges ton regard dans le sien.

    « Et toi, que fais-tu ici ? »


Dis Blaise, tu sais, c'est criminel d'avoir une si belle voix. C'est criminel, de sentir aussi bon. C'est-

    « Tu pensais à moi et ça t'as conduit à l'objet de tes pensées. Tu es jalouse, non ? Jalouse de toutes ses filles à qui je fais la cour, toutes bien maquillées et vêtue de façon à être attirante. Ça m'a fait de la peine, tu sais, que tu repousses mes avances. Ç'a planté un pieu dans mon cœur meurtrit. »

… Criminel de t'atteindre à ce point. Il est proche, si proche. Tellement que t'en rougis et grimaces à la fois. Tu rougis parce que c'est gênant, d'être si proche de lui. Tu grimaces parce que t'es loin d'être la seule à avoir eu droit de te retrouver aussi près. Tu rougis parce que t'es bien finalement, là, contre lui. Tu grimaces parce que tu préfèrerais que ça ne soit pas le cas. Tu rougis parce que. Parce que qu'il sait que sa voix te fais de l'effet, et qu'il en rajoute même sur l'effet qu'elle produit. Tu grimaces parce que ce qu'il dit est criant de vérité.

Tu es jalouse. Oui, jalouse. Horriblement jalouse. Tu aimerais te débarrasser définitivement de toutes ces filles qu'il courtise, les humilier en public et juste devant lui pour qu'il cesse de s’intéresser à elle. Tu aimerais qu'il s'intéresse à toi, aussi ; mais pas comme il s'intéresse à ces pétasses qui écarteraient les cuisses au moindre signal de sa part. T'as pas envie qu'il ai aussi peu de considération pour toi, c'est pour ça que t'as refusé de coucher avec lui ; si il ne s'intéresse pas plus à toi qu'aux autres filles alors autant qu'il ne s'intéresse pas à toi du tout. Oui mais voilà, c'est douloureux, de se dire qu'on a le choix entre passer pour la femme invisible ou pour une fille pas mieux que les autres aux yeux d'une personne qu'on aime. Enfin, surtout quand cette personne est spéciale au point que ton amour ne s'en aille pas malgré ce qu'il te fait. Tu souffres, mais tu l'aimes quand même.

Et tu fermes les yeux. T'aimerais qu'il te prenne dans ses bras plus souvent, aussi. Mais il n'en a rien à foutre lui, au fond, et tu te demandes même pourquoi il est en train de te serrer contre lui, actuellement. Du coup, t'as envie de partir. C'est ça aussi, qui te fais grimacer : ces deux envies contraires, opposées ; ton cerveau qui te dit de fuir pendant que ton coeur te susurre de rester. Alors tu sais pas quoi faire, et ça t'énerve. Tu pourrais lui répondre, peut-être ; mais t'as le cerveau embrumé par ce pouce qui te caresse la joue. C'est mal, vraiment mal, mais tu te dis que ça pourrait être bien, si seulement il ressentait pour toi ce que tu ressent pour lui.

C'est comme si il t'avait tendu furtivement un piège, et que toi, en bonne naïve, tu avais foncé droit dedans sans t'en rendre compte. Un peu comme ces mouches inconsciente qui volent droit sur la toile que l'araignée à soigneusement tissée rien que pour elles, et une fois qu'elles sont piégées dedans, elles peuvent faire ce qu'elles veulent, elles n'en sortiront jamais. Et devront supporter l'araignée qui vient les titiller de temps en temps, s'amusant à leur rappeler allégrement sa présence et le danger qu'elle représente. Tu es coincée, Chester. Pas seulement entre ces deux bras qui t'agrippent doucement mais fermement, non, surtout entre cette odeur douce et enivrante qu'il dégage, sa voix si belle et harmonieuse à tes oreilles félines, son image au fond de ton esprit, toujours. Il t'a piégée, tu n'as pas la force de l'empêcher de te dévorer petit à petit. Tu ne l'as jamais eue, même.

    « Oui. »

Manges-moi, dévores-moi si tu veux, je m'en fiches. Juste, je veux savoir, ai-je bon goût ?


    « Oui je pensais à toi, oui, je suis jalouse. »

Ça sonnerait presque comme un abandon de la lutte en l'ayant à peine commencée, comme un « je passe aux aveux » alors qu'on est à peine menacé. Et tu soupires.

    « Mais ça n'a pas grande importance, si ? Je veux dire, à tes yeux. Qu'est-ce que ça peut te faire ? Je suis juste une femme parmi tant d'autres. Je dois pas être la seule à t'aimer. L'une des seules à t'avoir repoussé, peut-être. »

Et tu grimaces. Tu essayes de te décoller un peu de lui, mais sans grand succès. Quelques millimètres, à peine. La volonté n'a pas suivit, finalement.

    « Mais. Je doute t'avoir peiné. Enfin, je n'vois pas. Je. Non. Si ça t'avais peiné, je l'aurais vu. »

Et tu relèves la tête. Et tu le regardes, d'un air presque... Accusateur ? Peut-être. Mais de quoi tu l'accuses, mystère. D'avoir emprisonné ton coeur et de l'empêcher de partir, peut-être.

    « Ne me prend pas pour une imbécile Blaise. Ne me prend pas pour. Toutes ces filles... »

Et tu grimaces à nouveau en détournant la tête.

Le problème c'est que tu me fais souffrir, mais que je t'aime quand même.


Dernière édition par Chester le Lun 11 Avr - 13:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Never, never, never let you go. [Blaise]   Never, never, never let you go. [Blaise] EmptyMar 15 Mar - 12:53

Il n'y a rien de pire que l'amour sauf de ne pas aimer.

    Let's have a toast to the jerkoffs that'll never take work off. Baby, I got a plan, run away fast as you can. Run away from me, baby. Run away, I get crazy.



La plupart des femmes sont des putes, cette pauvre petite phrase avait toujours fait partie de son raisonnement et, aussi bien qu'il s'en souvenait, ses amies étaient soient les copines de ses potes, soit des lesbiennes horriblement belles qui lui répétaient constamment « T'es dégoûté, hein ? Avoues-le ! » et il leur faisait son petit mélodrame qui finissait avec des gens par terre, en train de mourir de rire. Là-bas, c'était celui qu'on blâmait souvent, celui qui, la moitié du temps, se aurait put se faire pourchasser par la moitié des frères de ses proies si à chaque fois il n'avait pas pointé du doigt un des gars qu'il détestait le plus — de un parce qu'il lui faisait concurrence, de deux car il voulait devenir le capitaine de l'équipe et de trois à cause de sa gueule de con. — et il était tranquille.
Dans ce cas de figure, Chester était la seule à blâmer, pour lui. Alice l'avait peut-être mise en garde ou elle aurait pût savoir qu'elle ne l'intéressait pas le moindre du monde. C'était un chaton bruyant, incohérent dont on devait tout le temps s'occuper, toujours garder un œil dessus pour pas qu'il ne fasse de bêtise et, bien que Blaise aimait les chats, les chiens avaient toujours été nettement sa préférence. C'est géant, un chien, même si au début il fait ses besoins partout, c'est fidèle pour toujours, ça jouera toujours avec toi, tandis qu'un chaton qui devient un chat, la plupart te snobe souvent, ne répond pas quand tu l'appelles sauf si celui-ci a faim, demande des caresses que lorsqu'il en a envie. Voilà, un chien ça bave peut-être souvent ou ça aboie comme jamais, mais un chat ça miaule et a te snobe tout le temps.

    Oui, et le coupable avoue, c'est mignon. Oui je pensais à toi, oui, je suis jalouse.

Never, never, never let you go. [Blaise] 969933billetevent

La fillette aux cheveux blancs soupira et ce soupir lui fit arquer un sourcil, comme si l'étonnait limite. En une seule confession, elle venait d'augmenter légèrement ses chances qu'il s'intéresse à elle — au moins une qui ne faisait pas sa pétasse mystérieuse ou qui le niait.

    Mais ça n'a pas grande importance, si ? Je veux dire, à tes yeux. Qu'est-ce que ça peut te faire ? Je suis juste une femme parmi tant d'autres. Je dois pas être la seule à t'aimer. L'une des seules à t'avoir repoussé, peut-être, ah, t'es une femme ? A part ton bonnet C, il ne voit en toi qu'une gamine pré adolescente. Mais. Je doute t'avoir peiné. Enfin, je n'vois pas. Je. Non. Si ça t'avais peiné, je l'aurais vu.


Son sourire se déforma en grimace — totalement raison, ça l'avait pas peiné, juste foutu une gifle à son ego et sa libido —, Chester avait beau avoir tout d'une imbécile, elle n'en restait pas moins intelligente. En vain, son corps avait tenté de se détaché, comme seule réponse, il resserra l'étreinte. Son pouce avait stoppé depuis bien longtemps de caresser sa joue et restait simplement posé dessus. Joues qui, d'ailleurs, avaient toujours une teinte rougie par la gêne.

    Ne me prend pas pour une imbécile Blaise. Ne me prend pas pour. Toutes ces filles… finit-elle par dire en bougeant son visage.
    Comment veux-tu… que je ne te prenne pas pour ces filles ? ses doigts remirent la tête de la pauvre petite bien en face de la sienne pour qu'elle observe mieux ce regard froid qui ferait presque peur. Comment veux-tu alors que j'ai l'impression que t'es comme elles. Que tu fais semblant comme elles, que tu te fais passer pour quelqu'un d'autres.


Sa voix avait changé de ton, un ton cassant, un ton à faire pleurer, à faire mal. Ça l'avait énervé, ça lui donnait envie de la briser méchamment et tant pis si elle voit à quel point c'est un être immonde, les autres ne le verront pas. Les autres continueront à voir en lui le charmeur qui est tout sauf de pacotille. D'un seul coup, il se met à la soulever comme un prince le ferait, sauf que notre héros est tout sauf un prince et un héros. C'est le vilain.

    Tu veux savoir pourquoi tu ne m'attires absolument pas ? Pourquoi j'en ai fichtrement rien à foutre de toi ? Je supporte rien de toi, je supporte pas tes gamineries. Je déteste tes robes à froufrous, nœud-nœud et compagnie, rien que le fait de voir tes tenues sorties d'un mauvais magasin de costumes, ça me donne envie de vomir, limite de me tirer une balle. Tu joues l'idiote et tu veux pas qu'on te prenne pour une imbécile ? Tu ne veux pas que je te prenne pour ces autres femmes ? Ah ouais, tu ne ressembles en rien à une femme. A la limite ta poitrine et légèrement ton visage, ta taille je m'en fous, mais tes expressions fausse petite fille, ça devient limite lassant.


Son sourire revint sur ses lèvres, ce même sourire de parfait hypocrite, comme si cela l'amusait limite de pouvoir lui dire ce qu'il pense d'elle. Des gouttes tombent encore du feuillage des arbres, le ciel est resté d'un gris infâme et personne n'ose encore sortir par peur de se mouiller. Ça n'a rien de romantique, c'est juste une scène blessante, un téléfilm où des adolescentes américaines crétines diront que c'est un connard tandis que des européennes sensées diront qu'il y a enfin un beau salaud pour y foutre du suspens à la différence des soap opera mielleux qui nous font hurler de rire tant ils sont ridicules.

    Maintenant, tu peux chialer toute seule, je te réconforterai pas et si tu vas vers Dieu sait qui pour faire ta victime, vas-y, je te retiens pas. Je suis pas un connard, encore moins un Don Juan, pas comme Alice non plus. Non, moi, je suis au-dessus de ça, je suis un salopard de la pure espèce.


Et tu connais l'pire ? En te disant cela, ça me fait mal à moi-même. Ça me fait mal te dire ce que je pense, mais c'est la seule chose que j'ai trouvé pour que tu t'enfuis loin de moi.


— pardonnes-moi, Blaise, il fait son immonde salopard, c'est court, il doit y avoir des fautes et en plus c'est moche ;;

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Never, never, never let you go. [Blaise] Vide
MessageSujet: Re: Never, never, never let you go. [Blaise]   Never, never, never let you go. [Blaise] EmptyLun 11 Avr - 13:21

And then I get a little bit tired of listening to the sound of my tears.
    « Comment veux-tu… que je ne te prenne pas pour ces filles ? »

Il te force à le regarder à nouveau, et tu grimaces. Tu veux pas le regarder, tu veux plus. Tu veux plus croiser ces deux yeux vert qui se veulent froids, durs et blessants. Il veut te faire du mal. A croire que ça l'amuse. A croire qu'il ne se rend pas compte qu'il te fais déjà du mal même sans ce regard là. Ou qu'il le sait parfaitement, et que ça ne lui suffit pas.

    « Comment veux-tu alors que j'ai l'impression que t'es comme elles. Que tu fais semblant comme elles, que tu te fais passer pour quelqu'un d'autres. »

Tu fronces légèrement les sourcils. Toi, te faire passer pour quelqu'un d'autre ? A tes oreilles de chat, ça sonne faux. Tellement faux que son ton qui se voulait blessant t'es passé complètement au dessus de la tête. Ou on pourrait mettre ce fait sur le compte de ta taille.

Et puis d'un coup, il te soulève. Il te porte comme on porterait une princesse, une mariée. Et toi, ça te fais grimacer. Ça t'aurait peut-être rendue heureuse, peut-être même fait rougir ou sourire, dans d'autres circonstances, mais là, nan. T'as juste l'impression qu'il fait ça pour te faire un peu plus mal, comme un « Tu vois, si t'avais de la chance, j'te prendrais dans mes bras et te porterais comme ça. ».

    « Tu veux savoir pourquoi tu ne m'attires absolument pas ? Pourquoi j'en ai fichtrement rien à foutre de toi ? Je supporte rien de toi, je supporte pas tes gamineries. Je déteste tes robes à froufrous, nœud-nœud et compagnie, rien que le fait de voir tes tenues sorties d'un mauvais magasin de costumes, ça me donne envie de vomir, limite de me tirer une balle. Tu joues l'idiote et tu veux pas qu'on te prenne pour une imbécile ? Tu ne veux pas que je te prenne pour ces autres femmes ? Ah ouais, tu ne ressembles en rien à une femme. A la limite ta poitrine et légèrement ton visage, ta taille je m'en fous, mais tes expressions fausse petite fille, ça devient limite lassant. »

Hm...
T
u le regardes, comme vidée d'expressions, d'émotions. C'est bien, t'as eu ce que tu voulais, tu sais pourquoi il ne t'aime pas. Tu sais aussi, maintenant, que t'as absolument aucune chance. C'est triste. T'en aurait presque envie de pleurer. T'en a vaguement envie, d'ailleurs, mais c'est bien insuffisant pour que les larmes ne s'échappent de tes yeux d'albinos. Tu es juste triste, mais cela se voit à peine. Tu te contentes de fixer son sourire hypocrite, t'attristant à l'idée que de si belles lèvres soient utilisées à de si mauvaises fins.

    « Maintenant, tu peux chialer toute seule, je te réconforterai pas et si tu vas vers Dieu sait qui pour faire ta victime, vas-y, je te retiens pas. Je suis pas un connard, encore moins un Don Juan, pas comme Alice non plus. Non, moi, je suis au-dessus de ça, je suis un salopard de la pure espèce. »

Tu fronces les sourcils. A force, il va vraiment réussir à te faire pleurer. Mais de rage avant de pleurer de tristesse. Tes sourcils se défroncent, et à la place tu te mords l'intérieur de la lèvre. Ta respiration s'accélère, mais tu sais pas pourquoi. Tu sais plus. Tout se mélange dans ton esprit, tu ne sais pas si tu es triste ou énervée, si t'as envie de pleurer ou de lui crier dessus. Voire les quatre à la fois. Tu fermes les yeux, vaine tentative de calmer cette bouillie infecte de sentiments qui se balade dans ton corps, se logeant dans ton estomac et te donnant presque envie de gerber.

    « C'est bon, t'as fini ? »

Ta voix oscillait entre le ton calme et l'énervement ; tu faisais actuellement tout ton possible pour te calmer et ne pas lui donner l'impression qu'il est arrivé à ses fins. Quoi que, tu ne sais pas quel est son but, exactement. Il veut te faire du mal, c'est sûr. Il veut te voir pleurer, peut-être ? C'est vrai qu'à ce rythme, tu finiras par pleurer. De rage ou de tristesse, ou les deux à la suite, peut-être.

Et maintenant, tu vas faire quoi ? Tu pourrais le provoquer, le forcer à te dégouter. Mais tu restes septique. Il t'énerve et te fait du mal, et pourtant. Pourtant ça ne suffit pas. Ton coeur semble s'entêter à continuer de l'aimer. Tu sais pas si tu t'en sortiras un jour ; tu dois avoir l'art de te fourrer dans des situations de merde, en fait. Tu rouvres les yeux et le regarde. T'as réussi à te calmer quand même, malgré tout, et tu le fixes. On pourrait voir, au fond de tes yeux, une petite lueur de tristesse, une lueur qui l'insulte tout en lui criant que tu l'aimes. Tu poses une de tes mains sur son épaule, tout en collant ta tête contre son autre épaule, et tu fixes droit devant toi.

    « Tu sais Blaise, je vais te dire quelque chose... »

Ta voix était sans tonalité particulière, si bien que finalement, on ne pouvait pas deviner ce que tu allais lui dire. Tu relèves la tête vers lui, lentement, et détailles doucement les traits de son visage avant de planter tes yeux dans les tiens. Tu ne montres rien, pas une émotion pouvant lui donner un indice sur la suite de ta phrase. Tu pourrais le traiter d'immonde, d’infâme salopard, d'enfoiré sans ne serait-ce qu'une minuscule parcelle de coeur, toutes les insultes qui te passeraient par la tête et qui lui conviendraient si bien. Tu pourrais aussi lui dire à quel point tu l'aimes malgré tout ce qu'il te fait subir, malgré ton coeur qu'il réduit allégrement un peu plus en charpie à chaque parole, à chaque acte. Tu pourrais lui parler de quelque chose complètement hors sujet, comme une tentative de te changer les idées et de lui faire oublier son envie de te briser le coeur. Tu pourrais dire tellement de choses, finalement.

Lentement, tu te redresses de façon à ce que ta bouche se rapproche autant que ta taille te le permette de son oreille.

    « Je n'ai pas l'intention de changer juste pour tes beaux yeux. »

Au moins, c'était dit. Maintenant vous savez autant l'un que l'autre que tu n'as aucune chance. Mais tu t'en fiche, maintenant. Tu éloignes ton visage de son oreille. T'as la tête qui tourne légèrement, il sent bon, si bon, trop bon. Tu as mal. Tellement mal que l'idée que cette douleur ne parte pas ne te fais plus aucun effet.
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